mémoire sur l'obésité pdf


Ceci s'explique, en partie, par deux phénomènes d'origine économique : la chute du cours mondial du sucre et la fabrication d'huile est une activité subventionnée par les États dans nombre de ces pays. Responsable de plus de 75 000 décès par an, le tabagisme est encore d’usage courant en France. nécessaire]. La baisse des performances cognitives (mémoire, langage) serait surtout affectée à la privation de sommeil durant la période précédant la prise du poste de nuit. En 2013, les maires de 18 grandes villes américaines[217] et des autorités de certains États[218],[219] proposent que les food stamps (aides sociales fédérales bénéficiant à 47 millions d'américains pauvres, administrées par les États) ne permettent plus d'acheter des boissons sucrées. Effectuez des recherches dans l'index de livres complets le plus fourni au monde. Les États de Floride, Arkansas et Pennsylvanie ont récemment lancé des programmes de sensibilisation des parents sur l'obésité infantile, par l'intermédiaire des écoles : par exemple, les établissements scolaires de l'Arkansas envoient aux familles un courrier les avertissant de l'obésité de leurs enfants depuis 2003. Le PNNS est entré dans sa troisième phase[225] en 2011 et est complété par un Plan Obésité (PO)[226]. La graisse est stockée dans des cellules appelées lipocytes ou adipocytes. Lors du travail de nuit, la désynchronisation de l’horloge circadienne associée au manque de sommeil seraient à l’origine de la prise de poids et de l’obésité. Le fructose augmente les taux de ghréline, hormone qui stimule l'appétit[95]… Il existe des rapports faisant état d'une corrélation entre la consommation de fructose et l'obésité, spécialement l'obésité centrale (aussi appelée « obésité abdominale ») qui est habituellement vue comme la plus délétère[96],[97],[98],[99],[100],[101]. Le microbiote intestinal des sujets atteints d'obésité est spécifique[163]. Enfin, lors d'un repas, toujours les mêmes aliments (ce qui était le cas traditionnellement), la satiété (perte d'envie de manger) indique qu'un individu a un apport énergétique suffisant ; lorsque les aliments consommés sont inhabituels, cette information est faussée. En 2009, pour l’étude Obépi-Roche citée par cette recommandation, la prévalence de l’obésité (IMC ≥ 30 kg/m2) chez les adultes français de 18 ans et plus était de 14,5 % et celle du surpoids (25 ≤ IMC ≤ 30 kg/m2)de 31,9 % (16). Elle s'accumule plutôt sur l'abdomen et le thorax chez l'homme, sur les hanches et les cuisses chez la femme. Afin de prévenir l'obésité infantile, le 2e Plan national nutrition santé (PNNS) 2006/2010 a été mis en place. De nombreuses études ont été conduites sur la relation entre la consommation de boissons alcoolisées et l'obésité[106]. L’accalmie ne concerne pas non plus les 18–24 ans. Plus d'informations. Le Programme national nutrition santé a été créé en France pour lutter contre ce fléau. L'alimentation plus diversifiée chez les agriculteurs du néolithique aurait eu pour effet un relâchement de la pression de sélection, d'où une diminution en fréquence des génotype favorisant la résistance à l'insuline. L'avis de l'ANSES n'évalue pas le jeûne ni le jeûne intermittent cependant. Selon une étude présentée à la Conférence internationale sur l'obésité d'Amsterdam en 2009, « les hommes obèses à 18 ans ont quasiment 50 % de chances en moins d'être mariés à l'âge de 30 ou 40 ans »[190]. D'autres actions contre l'obésité, tenant compte de l'échec relatif des régimes amaigrissants, visent à modifier les modes de vie et à rétablir un équilibre entre les apports alimentaires et le métabolisme[282]. Les enfants y passent leur temps en plein air (dans une forêt) – ils y ont assez d’espace pour bouger, courir et s’amuser. (2010), Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, Lustig RH. Sugar is a poison, says UCSF Obesity Expert, High Insulin Levels Could Lead To Obesity. Endocrine disrupting chemicals and the developmental programming of adipogenesis and obesity, Antibiotics in early life alter the murine colonic microbiome and adiposity, Giving antibiotics to babies may lead to obesity, researchers claim, C-section babies 'more likely' to grow up obese, interview de Philippe Froguel, généticien, Sur le site du National Diabetes Information Clearinghouse, L'obésité à la trentaine triplerait le risque de démence en fin de vie, Mortalité, mortalité prématurée, mortalité évitable. Dans les pays en développement, l'obésité a quadruplé depuis 1980, portant à plus de 900 millions les personnes trop grosses dans le monde en développement, et, plus globalement à un humain sur trois le nombre de personnes en surpoids[74],[75]. Si vous rencontrez ou si vous êtes une personne en grande précarité, nous vous invitons à composer le 115 (gratuit, joignable 7j/7 et 24h/24).. Nos services de prise en charge des démunis seront sollicités par le SAMU social. Par conséquent, l'huile et le sucre sont les denrées les moins chères, ce qui facilite leur accès pour ces populations, au détriment d'autres produits, ce qui peut se traduire par des carences en protéines, vitamines, oligo-éléments, etc. Comme d'autres pathologies caractérisées par une inflammation chronique, l'obésité est associée à une altération de la composition de la membrane cellulaire. L'obésité est associée à une inflammation systémique chronique subaiguë : il a en effet été constaté que dans l'organisme des personnes obèses circulent continuellement des médiateurs de l'inflammation tels que le TNF-alpha et l'interleukine-6 et que leurs concentrations se normalisent avec la perte de poids. En 2013, et d'après un rapport de la Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, le Mexique a dépassé les États-Unis en tant que pays ayant la proportion d'obèses la plus élevée, avec 38,2 % (contre 31,8 % pour les États-Unis)[76]. Aux États-Unis, les dépenses médicales d'une personne obèse en 2008 sont supérieures de 36 % à celle des personnes ayant un poids normal[192]. Concernant l'influence de la publicité, un groupe de scientifiques français responsables de questions de nutrition affirmait en 2008, dans une tribune intitulée « Engraisser les enfants pour sauver la télévision[90] », et se référant à « des rapports récents » : « Il existe même un lien entre une forte exposition aux publicités télévisées et l'obésité des enfants âgés de 2 à 11 ans ainsi que des adolescents de 12 à 18 ans. En 2013, Nuria Urquia publie un rapport stipulant que le taux d'obésité au Mexique s'élevait désormais à 32,8 %, soit plus que celui des États-Unis qui est de 31,8%[81]. Il y a eu bien d'autres périodes d'abondance alimentaire dans l'histoire qui n'ont pas été accompagnées d'obésité. En 2005 les distributeurs automatiques de boissons dans les écoles ont été interdits. Dans ce même pays en 2005, près de 16 % du budget de la santé serait consacré aux maladies en rapport avec l'obésité[193]. L’obésité résulte du fait d'ingérer plus de substances caloriques que l'organisme n'en dépense sur le long terme, ce qui conduit à une augmentation de la masse adipeuse et à un « excès de poids pour une stature donnée ». Il a fallu attendre les années 2000 pour voir apparaître une définition internationale de l'obésité de l'enfant[203]. En 2013, une étude estimait que le nombre de personnes en surpoids et obèses avait atteint 2,1 milliards[58]. %PDF-1.7 %âãÏÓ Elle indique qu'il existe bien des causes environnementales au phénomène. L'index de masse corporelle chez l'enfant serait directement corrélé avec le risque de développer une maladie cardiovasculaire, une fois adulte[187], mais il semble que si on parvient à normaliser le poids chez l'enfant, on atténue voire on élimine le sur-risque cardiovasculaire lié à l'obésité infantile[188]. Elle peut tantôt être définie comme une maladie, tantôt comme un handicap. L'exposition à la publicité télévisée portant sur des aliments de haute densité énergétique (notamment sucrés et gras) est associée à une prévalence plus élevée de l'obésité. BBC iWonder Have scientists discovered what’s really making us fat? Snacking frequency in relation to energy intake and food choices in obese men and women compared to a reference population, Alcohol intake and body weight: a paradox, Longitudinal analysis of sleep in relation to BMI and body fat in children : the Flame study, Adverse Metabolic Consequences in Humans of Prolonged Sleep Restriction Combined with Circadian Disruption, The metabolic consequences of sleep deprivation, https://dx.doi.org/10.1016/j.jsbmb.2011.01.005, Obesity and Overweight, Factsheet No. Une étude australienne confirme ce rôle du manque de sommeil chez l'enfant : chaque heure de sommeil en moins entre 3 et 5 ans se traduit par 0,7 kg en plus à l'âge de 7 ans par rapport à la moyenne du poids d'une population de référence du même âge[121]. En effet, lors d'un effort physique, ceux-ci ont en temps normal pour fonction de déclencher la libération d'acides gras (stockés sous forme de triglycérides) par les tissus adipeux, à la suite d'une stimulation du récepteur par un agoniste (adrénaline). D'après les estimations mondiales de l’OMS publiées en 2006, il y avait en 2005 environ 1,6 milliard d’adultes (âgés de plus de 15 ans) et au moins 20 millions d’enfants de moins de cinq ans en surpoids (IMC > 25), dont au moins 400 millions d’adultes obèses (IMC > 30). Cela explique aussi les reprises spectaculaires de poids par évolution inverse. L'ensemble de ces tendances[140] ne semble pas uniquement pouvoir s'expliquer par des facteurs comportementaux (choix alimentaires, exercice), et appelle une explication et un « déclencheur » environnemental. La question de l'obésité comme signe de déclin des États-Unis est également mise en avant par des géopolitologues, tel le Français Dominique Moïsi, qui cite en 2008 l'obésité parmi les signes de recul des États-Unis : « L’évolution de leur corps, avec le nombre toujours plus grand d’obèses, l’approfondissement de leur endettement, le manque d’appétence des soldats américains pour des aventures extérieures sont autant de symboles de ce qui pourrait s’apparenter à un déclin[199]. Statistiquement, un simple surpoids (surcharge pondérale) n'est pas source de maladies particulières, mais peut être un facteur d'aggravation d'une maladie, alors que l'obésité, en plus de son retentissement social et psychologique, est directement associée à des maladies, reflétant notamment l'excès de risque de diabète de type 2 et de maladie cardiovasculaire[3]. La contribution de l'hérédité est peu à peu mieux connue. Plusieurs études établissent une relation entre le stress et les "fringales", des envies soudaines et parfois incontrôlables de certains aliments, souvent gras et sucrés[124]. Ce plan comporte trois grandes mesures. Il existe de nombreuses associations de lutte contre l'obésité aux États-Unis : Stop Obesity Alliance (Alliance contre l'obésité) est basée à Washington DC. Ces dernières modifications sont souvent à l'origine du « cercle vicieux » d'une reprise de poids, éventuellement plus sévère, à plus ou moins long terme », « la reprise de poids concerne 80 % des sujets après un an et augmente avec le temps », « la dépression et la perte de l’estime de soi sont des conséquences psychologiques fréquentes des échecs à répétition des régimes amaigrissants », « l’amaigrissement ne se fait pas uniquement aux dépens des réserves de masse adipeuse mais conduit rapidement à l’affaiblissement du sujet par perte de masse maigre, notamment musculaire et osseuse, quel que soit le niveau d’apport protéique », « les pratiques des régimes amaigrissants, en particulier lorsqu'elles sont répétées dans le temps, sont délétères pour l’intégrité du capital osseux : ainsi, pour une perte de poids de 10 %, il est observé en moyenne une diminution de un à deux pour cent de la densité minérale osseuse », Ils doivent être pris pendant au moins plusieurs années. Il fut démontré que les oméga-3 étaient essentiels à l'action des endocannabinoïdes : en état de carence, les animaux ne pouvaient atteindre l'état de dépression (dans certaines régions) normalement causé par les endocannabinoïdes et les altérations du comportement qui en découlaient étaient analogues à celles causées par un régime Occidental typique, c'est-à-dire causant un déficit en oméga-3[49]. Outre les effets secondaires des médicaments psychotropes, des troubles du comportement alimentaire sont souvent associés à l'obésité. Techniquement il est quasiment impossible de perdre plus de 200 g de graisse par jour (150 g pour une femme)[251] - le corps humain étant essentiellement composé d'eau (66 % environ), de graisse (lipides), de protéines et de sels minéraux (surtout du phosphate de calcium dans les os et les dents) - les résultats acquis les premiers jours étant reliés à la consommation du stock de glycogène et de l'eau associée, de l'évacuation des selles et à une alimentation moins riche en sel (qui fait perdre de l'eau également). Le diamètre du cou (ou Tour de cou) peut donner un indice fiable d'IMC anormalement élevé chez l'enfant de plus de 8 ans. 2006. Tous ces gènes codent des protéines exprimées dans le cerveau (dans l'hypothalamus ou dans les neurones régulant l'appétit)[152]. Supprimer la publicité pour certains aliments et certaines boissons sucrés lors des programmes jeunesse. L’obésité résulte du fait d'ingérer plus de substances caloriques que l'organisme n'en dépense sur le long terme, ce qui conduit à une augmentation de la masse adipeuse et à un « excès de poids pour une stature donnée ». L'étude de l'OCDE[63] donne des projections où le taux d'obésité continue de progresser pour tous les pays, y compris aux Etats-Unis. La thermorégulation assistée : les nouvelles technologies depuis les années 1980 ont permis la mise en place de climatisation et de chauffage facilitant la stabilisation de la température corporelle. L'apport énergétique quotidien, somme des, La somme des dépenses énergétiques : échange de chaleur avec l'environnement (thermorégulation), d'autant plus important que la température extérieure est faible ; énergie nécessaire au fonctionnement de l'organisme (. Coca-Cola a également lancé une nouvelle boisson qui ferait maigrir appelée Enviga[211]. L'obésité peut être en grande partie évitée en équilibrant son apport énergétique pour conserver un poids normal. Un dispositif de cette sorte a eu l'agrément de la Food and Drug Administration pour cette indication en 2015[314]. (. Le corps ne lutte pas contre les variations de températures ce qui n'occasionne pas de dépenses énergétiques importantes au niveau du tissu adipeux brun, affaiblit le système de thermorégulation et modifie le taux métabolique de base[117]. Concernant la suppression de la publicité, celle-ci n'est toujours pas à l'ordre du jour, la loi dite « Hôpital, patients, santé et territoire », promulguée en 2009, en ayant rejeté le principe[220]. En effet, pour être concerné par ce syndrome, il faut présenter trois des facteurs de risques ci-contre[11]. Urgences précarité. Aucun principe général du droit de l’Union européenne n'interdit en soi les discriminations fondées sur l’obésité, mais un salarié licencié en raison de celle-ci pourrait donc invoquer une discrimination fondée sur le handicap[21], notamment à l'embauche[22]. À défaut de pratiquer un sport, faire au moins une demi-heure de marche à pied par jour[201]. Programme national nutrition-santé Belgique. Les abstinents pourraient consommer plus de boissons sucrées, par rapport aux personnes qui consomment de l'alcool. Les cellules adipeuses sécrètent également des médiateurs appelés adipokines qui régulent la masse corporelle : plus les cellules adipeuses sont nombreuses, plus abondants seront ces adipokines et, notamment, la leptine (du grec leptos, mince), qui signaleront au système nerveux la possibilité de dépenser l'énergie emmagasinée et de ne pas en consommer plus. Cet effet, connu du public, apparaît d'ailleurs comme un frein - chez des femmes en particulier - à la décision d'arrêter de fumer. Des carences socio-affectives, mais aussi des psycho-traumatismes dans l'enfance ou l'adolescence sont souvent retrouvées dans les antécédents d'adultes obèses[87]. L'exposition à la publicité télévisée portant sur des aliments de haute densité énergétique (notamment sucrés et gras) est associée à une prévalence plus élevée de l'obésité. 154 0 obj <>stream Contrairement à l'opinion répandue que la leptine est essentiellement un stimulateur de la satiété et de la dépense énergétique agissant sur l'hypothalamus, il est récemment devenu clair que d'autres parties du cerveau régissant le plaisir de manger à jeun étaient inhibées par la leptine. L'obésité de classe I (30–35 kg/m2) expose à 70% de risques supplémentaires d'insuffisance cardiaque[166]. Pour évaluer ces obésités il convient d'analyser deux paramètres qui influent sur les complications de la maladie d'une manière indépendante l'un de l'autre : l'excès de masse grasse et la répartition du tissu adipeux. L'effet est minime mais non négligeable : 2. les régimes très basses calories : moins de 800 à moins de 600 kcal/j. », « d'apparition de conséquences néfastes pour la santé », « des perturbations physiologiques somatiques (d'ordres osseux, musculaire, hépatique et rénal), des modifications profondes du métabolisme énergétique et de la régulation physiologique du comportement alimentaire, ainsi que des perturbations psychologiques (troubles du comportement alimentaire). C'est ce dernier élément qui reste un facteur d'obésité[réf. Elle est évaluée au moyen de l'indice de masse corporelle (IMC), à partir duquel l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a défini des seuils de surcharge pondérale, correspondant à un IMC compris entre 25 et 30 kg/m2, d'obésité, correspondant à un IMC entre 30 et 40, et d’obésité massive lorsque l'IMC dépasse 40[1],[2]. Il existe une corrélation entre la consommation de fructose et la fréquence de l'obésité[93]. L’obésité peut entraîner des conséquences néfastes, comme : En effet, une étude menée par l’IFOP[196], sur les inégalités concernant le domaine de l’emploi en 2015 révèle des discriminations liées aux personnes obèses en augmentation de 63%. OMS - Genève, World Health Organization (Mise à jour mars 2011): Costa DL, Steckel RH 1997. En 2002, la sortie du livre Fast Food Nation relance le débat sur l'obésité aux États-Unis. Chez les très jeunes enfants, des facteurs de risque de surcharge pondérale dès la période prénatale peuvent être diagnostiqués[162]. Cette progression est plus rapide chez les femmes (+81,9 % en 12 ans). De nombreux individus peuvent alors ressentir un vide moral en eux, qu'ils compensent par la nourriture. Et instaurer de nouvelles recommandations nutritionnelles pour la restauration scolaire. Renehan AG, Soerjomataram I, Tyson M et Als. L’exercice et la restriction calorique permettent, comme chez la personne saine, d'augmenter le nombre de mitochondries. Les évaluations courantes de l'obésité font intervenir la masse (ce qui est souvent appelé le « poids ») et la taille. Le taux d’obésité est donc passé de 14,5 % à 14,9 % avec un différentiel de plus en plus marqué entre les classes sociales les plus favorisées et celles qui le sont moins. Auparavant le surpoids et l'obésité étaient considérés comme des problèmes spécifiques aux pays à hauts revenus, mais ils augmentent spectaculairement dans les pays disposant de faibles ou moyens revenus, essentiellement en milieu urbain[54]. En 2010, selon l'OMS[57], le surpoids concernait 43 millions d'enfants de moins de cinq ans. Chicago, IL:The University of Chicago Press: Frayling TM, Timpson NJ, Weedon MN, et als. L'obésité est plus importante dans les familles Pimas où un ralentissement du métabolisme énergétique au repos a été mis en évidence[160]. Il y a un excès de bactéries du phylum des Bacteroidetes et trop peu du phylum des Firmicutes dans le colon des personnes obèses[37]. Des facteurs « obésogènes » ont été soupçonnés puis détectés (ex : dérivés du butylétain) dans le corps humain et étudiés[130],[131],[132] par les épidémiologistes depuis quelque temps. Les personnes obèses sont victimes de moqueries, de harcèlement et de mises à l'écart en raison de leur apparence physique (à l'école, au travail, pour accéder à une boite de nuit, pour réserver une place dans un avion, etc.)[194].